Le courant, nonchalant,
va, flanant, effleurant le 'Bout Blanc'.
.....Glissant vers le couchant.
Plaques sombres des goémons,
sur la vase, qu'écrase un chaland échoué,
goéland, géant, couché sur les bords
. ....du chenal.
Une pinasse, lasse, repasse à l'horizon
.......cherchant les feux , du port.
Tout bleuit et s'efface, noyé d'ombre.
Serpentant dans la nuit le jusant,
......s'évannouit.
JMB LR 1952.
Quelques bouts rimés ...
Tout est dans tout... Et réciproquement !
dimanche 21 octobre 2007
vendredi 19 octobre 2007
Homme libre toujours .....
au Cdt Lépine,
Je crois que j'ai aimé tous les engins flottants
Sur lesquels j'ai porté ma servile carcasse .
Ils étaient ma maison le temps d'une lente valse
Chez Dreyfus ou chez Worms, armateurs méritants !
J'ai , avec des navires d'une grande vaillance,
Sur l'Atlantique Nord transporté du charbon,
Des voitures, du blé , toutes les cargaisons .
Navires de tempêtes pour mers en démence .
Sombre Atlantique Nord, flots aux mille tourments .
Grosses vagues déferlantes , brisant les baleinières,
Tordant les mâts de charge, arrachant les filières.
Énormes coups de ballast, clouant le bâtiment.
Et puis les transporteurs de cent produits chimiques.
Allant charger acides, en des ports incertains.
Sillonnant d'un trait rouge ces rivages lointains :
Rabaul, Guadalcanal, sentiers du Pacifique !
Ensuite les mêmes nefs tournant autour du monde,
Du nord vers le sud, les deux grands océans,
Les jours suivants les jours, nuits aux astres montants ,
Long sommeil sur l'eau, humeur vagabonde !
Cette remontée de Perth là-bas en Australie,
Quarantièmes rugissants, orthodromie mortelle .
Le courant des Aiguilles, aux houles démentielles.
Adieu la croix du sud, bonjour îles Canaries.
Souvenirs nostalgiques et que le temps dégrade
De ce vieux rafiot qui croisait en Baltique
Et que j'ai tant aimé pour ses nuits romantiques :
Kléipéda, Talinn, Swinouchie, Léningrad !
Tous ont eu en commun, d'être ma résidence,
Mon 'home', mon refuge, où j'ai toujours trouvé
Le gîte et le couvert, souvent de qualité .
Température égale, confort de circonstance.
Mettre en adéquation la mer et le bateau
C'est le rôle du marin, pour sa survie d'abord ,
Et puis pour son plaisir et puis pour son confort .
Lui confier un navire est un très beau cadeau.
J'ai souvent aimé croire qu'invité très intime ,
Je m'efforçais de rendre à mon cher armateur
En retour, un service , chaque jour quelques heures ,
Pour le remercier de ce cadeau sublime !
Là, je plaignais beaucoup les services techniques ,
Aigles aux ailles rognées, noyés de paperasses
En ayant échangé la mer des sargasses
Pour les plaisirs bourgeois, d'une vie domestique !
.Bobi 10 07
Je crois que j'ai aimé tous les engins flottants
Sur lesquels j'ai porté ma servile carcasse .
Ils étaient ma maison le temps d'une lente valse
Chez Dreyfus ou chez Worms, armateurs méritants !
J'ai , avec des navires d'une grande vaillance,
Sur l'Atlantique Nord transporté du charbon,
Des voitures, du blé , toutes les cargaisons .
Navires de tempêtes pour mers en démence .
Sombre Atlantique Nord, flots aux mille tourments .
Grosses vagues déferlantes , brisant les baleinières,
Tordant les mâts de charge, arrachant les filières.
Énormes coups de ballast, clouant le bâtiment.
Et puis les transporteurs de cent produits chimiques.
Allant charger acides, en des ports incertains.
Sillonnant d'un trait rouge ces rivages lointains :
Rabaul, Guadalcanal, sentiers du Pacifique !
Ensuite les mêmes nefs tournant autour du monde,
Du nord vers le sud, les deux grands océans,
Les jours suivants les jours, nuits aux astres montants ,
Long sommeil sur l'eau, humeur vagabonde !
Cette remontée de Perth là-bas en Australie,
Quarantièmes rugissants, orthodromie mortelle .
Le courant des Aiguilles, aux houles démentielles.
Adieu la croix du sud, bonjour îles Canaries.
Souvenirs nostalgiques et que le temps dégrade
De ce vieux rafiot qui croisait en Baltique
Et que j'ai tant aimé pour ses nuits romantiques :
Kléipéda, Talinn, Swinouchie, Léningrad !
Tous ont eu en commun, d'être ma résidence,
Mon 'home', mon refuge, où j'ai toujours trouvé
Le gîte et le couvert, souvent de qualité .
Température égale, confort de circonstance.
Mettre en adéquation la mer et le bateau
C'est le rôle du marin, pour sa survie d'abord ,
Et puis pour son plaisir et puis pour son confort .
Lui confier un navire est un très beau cadeau.
J'ai souvent aimé croire qu'invité très intime ,
Je m'efforçais de rendre à mon cher armateur
En retour, un service , chaque jour quelques heures ,
Pour le remercier de ce cadeau sublime !
Là, je plaignais beaucoup les services techniques ,
Aigles aux ailles rognées, noyés de paperasses
En ayant échangé la mer des sargasses
Pour les plaisirs bourgeois, d'une vie domestique !
.Bobi 10 07
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