Quelques bouts rimés ...

Tout est dans tout... Et réciproquement !

samedi 24 janvier 2009

Les vampires.







Dans les ruines du château que hante le vampire
Il n’y a que des rats pour toute compagnie
Et des chauves souris qui déchirent la nuit
La sombre humidité que les murs transpirent.

Dans cet environnement, qui pourrait être heureux ?
Les nuits suivant les nuits, et pour l’éternité !
Comme seul plaisir, parfois une saignée
De la vierge imprudente égarée en ces lieux.

Et son pire ennemi, chaque jour : Le soleil,
Brûle cruellement son visage blafard
S’il se lève trop tôt, ou se couche trop tard,
Surtout son pauvre nez et ses grandes oreilles !

Car sa barbe le protège un peu, c’est évident,
Barbe longue et hirsute vampire négligent,
Barbe courte et soignée vampire délicat,

Allez donc vous raser, lorsque votre miroir,
Ne vous renvoie jamais votre face de rat !
Vous avez l’air malin avec votre rasoir .


Bobi 01.09

dimanche 11 janvier 2009

Les acariens










Tous les matins d’hiver vers neuf heures du matin
Dans la chambre à coucher parfumée des odeurs
Des corps assoupis dans la douce tiédeur
Du grand lit conjugal habillé de satin,

Tout repose encore, mais dans l’air immobile
Flotte comme une menace aux habitants du lieu.
L’hécatombe quotidienne le sacrifice odieux
De million d’acariens gentilles bêtes utiles .

La femme d’un geste large à ouvert le grand lit.
Par la fenêtre rentre l’air glacé du dehors
L’acarien ne peut échapper à la mort !
Mais pourquoi tant de haine ? J’en demeure saisi !

J’ai souvent pris la plume pour le sort de la mouche
Ou pour celui du crabe, prisonnier dans la moule
Serais-je indifférent au sort de cette foule
Massacrée chaque jour ? Ce malheur me touche !

Car ces gentilles bêtes ne sont pas rancunières
Les survivantes mangent les corps des victimes
Participant ainsi à l’hygiène ultime
Rendant à notre couche sa fraîcheur première !

Halte au massacre affreux de façon récurrente
De millions d’acariens tombés au lit d’honneur
Caillassez les carreaux, sur les coups de neuf heures
Des fenêtre ouvertes par des femmes ignorantes.

Bobi 01.09

mardi 6 janvier 2009

Noël au balcon.

à Gilbert....

Vous me dites : A Noël on est sur la terrasse
Et à l’abri du vent on peut réveillonner,
On est dans le midi. Et que grand bien vous fasse !
Cet avantage là, je veux vous le laisser !

Dans l’hémisphère sud, sous toutes latitudes
Les gens fêtent Noël, bien sur, en plein été
Le gros bonhomme en rouge, vêtu comme d’habitude
Pour cette nuit glacée de la nativité !

Ainsi pour moi Noël, c’est la neige et le froid.
C’est la bûche qui siffle, dedans la cheminée,
C’est le sapin orné, l’heure qui sonne au beffroi,

Et les yeux des enfants de joie illuminés !


C’est ce groupe tanguant sur la route gelée
Se hâtant vers la crèche dans l’église remplie
D’une foule de gens, qui une fois dans l’année
Choisissent d’aller prier, en ce jour, à minuit !



Et, lorsqu’ils sortiront vers deux heures du matin,
Dans la nuit pétrifiée par un froid sidéral,
Ils feront réveillon. Les présents du sapin
Attendront des petits, le réveil matinal !


Ainsi l’ont décidé ceux qui dans le grand livre
Ont voulu que Jésus entre dans notre histoire
Par une nuit glacée, dans la neige et le givre,
Pour délivrer aux hommes un message d’espoir !


Bobi 25.12.08
Cuers