la mer, même à marée haute, est à l'aval de tout...(J.M. Gilory)
Brouage, citadelle au milieu des salines,
Offerte à l'attention du visiteur surpris
De trouver dans les terres, cet étrange réduit,
Poudrière, arsenal, caserne, forges marines !
Sous ses voûtes de pierre, élégamment voltige
Le rire de Marie, nièce de Mazarin
Mais aussi ses sanglots, et que le vent marin
Emporte vers Paris : Raison d'état oblige !
L'histoire de Marie est celle de ce bourg
Comme elle abandonné, oublié par la mer
Comme elle se desséchant, dans ses marais amers,
Sans eau, donc sans navire, sans espoir, sans amour !
Brouage que Richelieu occupa pour faire taire
Le schisme Huguenot, grouillant à La Rochelle.
Brouage qui vit naître un Champlain Samuel,
Brouage où furent occis des prêtres réfractaires !
Mais dans ce condensé d'architecture guerriere
La paix est revenue, ne reste que le reproche
Apporté par le vent de l'océan tout proche
De ce curieux divorce d'un port et de la mer !
Bobi 04.08.
2 commentaires:
Olé une belle histoére Yo zavais pas vu cheu d'même !
Il faut visiter Brouage de nuit, tu y sentiras la mer au pied des remparts et verras les voiles blancs de la coiffe de Marie flotter non loin d'une échaugette.
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