Le ciel qui blanchit chaque jour plus tôt,
Les volets que l’on ferme, plus tard, chaque soir,
La mer, qui souvent recouvre le musoir
Les marées d’équinoxe, qui reviendront bientôt.
Cette nuit qui recule, ce jour qui s’allonge,
La nature, qui va, après le triste hiver
Renaître joliment, la jeune primevère
Est le premier indice que la vie se prolonge.
Et l’Homme comme la plante, s’en vient reverdissant.
En cette fin d'hiver, la nature semble dire
Que le cours du temps qu’il passait à maudire
A voulu s’inverser, qu’il va rajeunissant !
Ô perfide printemps vous êtes un vilain
De tromper chaque année la pauvre créature
Crédule et sans mémoire, et cette forfaiture
Je la dénonce ici, car il est bien certain
Que jamais à sa source, le temps n’est remonté,
Sauf dans les romans, ces fictions complaisantes
Qui font rêver les Hommes, belles histoires charmantes
Mais Benjamin Button n’a jamais existé !
Bobi 02.09
Les volets que l’on ferme, plus tard, chaque soir,
La mer, qui souvent recouvre le musoir
Les marées d’équinoxe, qui reviendront bientôt.
Cette nuit qui recule, ce jour qui s’allonge,
La nature, qui va, après le triste hiver
Renaître joliment, la jeune primevère
Est le premier indice que la vie se prolonge.
Et l’Homme comme la plante, s’en vient reverdissant.
En cette fin d'hiver, la nature semble dire
Que le cours du temps qu’il passait à maudire
A voulu s’inverser, qu’il va rajeunissant !
Ô perfide printemps vous êtes un vilain
De tromper chaque année la pauvre créature
Crédule et sans mémoire, et cette forfaiture
Je la dénonce ici, car il est bien certain
Que jamais à sa source, le temps n’est remonté,
Sauf dans les romans, ces fictions complaisantes
Qui font rêver les Hommes, belles histoires charmantes
Mais Benjamin Button n’a jamais existé !
Bobi 02.09
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