Tu es belle ma sorcière, comme une cathédrale.
Ton étreinte mortelle aux plaisirs indicibles,
De ton corps diaphane, ma soif incoercible,
M’enchaînent dans ta demeure, humide, sépulcrale.
Mon reflet, au miroir, chaque jour faiblissant,
La brûlure du soleil sur mon corps blafard,
Et mes traits affaissés, comme ceux d’un vieillard,
De ma métamorphose stigmates angoissants !
Je suis si fatigué que je dors tout le jour,
Mais la nuit est à nous, à toi, mon fol amour,
Ma fiancée gothique, ma diablesse, ma goule !
Tu te nourris de moi par tes baisers ardents,
Et par deux petits trous c’est ma vie qui s’écoule :
Aux veines de mon cou, l’empreinte de tes dents !
Bobi 01/2012
Quelques bouts rimés ...
Tout est dans tout... Et réciproquement !
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