L'aïeul dans son fauteuil, après le déjeuner,
S'est endormi béat, ayant posé sa pipe
Encore toute chaude sur la table à côté
De son siège, il digère, et les bruits de sa tripe,
Avec ses ronflements font un drôle de concert !
A quelques pas de là son petit-fils l'observe.
Il est quinze heures et quelque en cette fin d'hiver,
C'est la fin du banquet, que les femmes desservent.
Enfin l'enfant approche, s'empare du brûle-gueule,
Le fracasse sur le sol fait de dalles de grès !
La bruyère éclatant va réveiller l'aïeul
Qui tout en s'étouffant, voit sa pipe ruinée,
Interpelle le gamin , lui demande : Pourquoi ?
L'enfant d'un air candide : C'est pas plus tard qu'hier
J'ai entendu maman chuchoter à mi-voix
A mon papa chéri : Tu sais, lorsque ton père
Aura cassé sa pipe, on pourra acheter
Une voiture neuve ! C'est pour cette raison.
Suivez donc mon conseil : Arrêtez de fumer
Si vous ne voulez pas de ces désillusions.
Bobi 12.07
Quelques bouts rimés ...
Tout est dans tout... Et réciproquement !
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2 commentaires:
Moi j'ai aimé !
Surtout la chute parfaitement imprévisible !
Ce Boborsky est impayable !
J'ai déjà répondu, mais mal sans doute car je ne retrouve rien.
Je ne me souviens avoir lu ce genre de récit ailleurs.
Content ? la loi est passée, pft....il n'y a plus rien à craindre de nos chères têtes blondes, quoique, elles trouveront bien encore une faille.
SUZAN
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