Nuit et jour, ils sont là, figés, à la parade.
A dix pas d'intervalle, montant leur triste garde.
Caressés de soleil, ou cinglés par les pluies,
Ils observent les convois dans les allées fleuries,
Cheminant lentement, vers cet ultime port
Baigné d'immensité, qu'on appelle la Mort.
J.M.B. 29 décembre 1952.
1 commentaire:
noir c'est noir, c'est trop noir!
Il n'y a pas de cyprès ici!
et il n'y en aura pas!
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