Quelques bouts rimés ...

Tout est dans tout... Et réciproquement !

dimanche 13 janvier 2008

Rentrée des classes.

Tous les ans en septembre, c'est une tragédie.
C'est la fin des vacances, et les petits garçons,
Pour la première fois désertent la maison,
Pour l'école maternelle, moderne garderie.

C'est à leur chère maman qu'est dévolu le rôle
De les accompagner jusqu'au sinistre endroit,
Accroché à son bras dans ce matin sournois,
La tête renversée contemplant son idole,

Il est un peu inquiet, mais n'a-t-elle pas dit:
Les dames sont très douces, et puis tu vas te faire
Plein de nouveaux amis, gentils, qui vont te plaire,
Et puis je serai là, je t'attends à midi !

Hélas ! Tout est mensonge, ici rien n'est Amour !
Ni la douceur des dames, un peu autoritaires,
Ni les gentils amis, comme lui solitaires,
Et maman est partie, peut être pour toujours !

Première trahison d'une femme tant aimée !

C'est au mois de septembre quand les arbres rougissent,
Que les petits garçons subitement grandissent,
Perdant leur innocence en ce jour de rentrée.


Bobi 01 08

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Pauvres petits garçons!
Toujours les garçons malheureux, et les filles alors?

La trahison = femme? je découvre.

Mais où est le père ce jour si difficile ? au travai! mais non, il fuit.

Je suis dégoutée.

Anonyme a dit…

Le père ne veut pas preter la main à cette infamie !
Les petites filles savent déja que leur mère ment !

Anonyme a dit…

ce bobiski n'est qu'un sale diffamateur!
Je persiste : le père se défile, à moins qu'il ne le soit point, le père; il faut alors avoir pitié, dans les deux cas. Le pauvre, ce n'est qu'un homme.

Anonyme a dit…

Ce poème est tout simplement admirable !

Anonyme a dit…

sand georges est tout simplement un flatteur!

Anonyme a dit…

Bobiski semble satisfait, un paon!