J’ai, dans une autre vie, été chef d’orchestre,
Et j’ai de ce temps là gardé la nostalgie
De l’interprétation des œuvres titanesques
De Mahler de Berlioz de Wagner de Verdi
Et j’ai de ce temps là gardé la nostalgie
De l’interprétation des œuvres titanesques
De Mahler de Berlioz de Wagner de Verdi
De leur ‘Tuba Mirum’, dans leurs messes des morts
Libérant le tonnerre des roulements de timbales
Explosion des cuivres, j’étais le matamore
Qui domptait cette bête,
.......................................... commandant aux cymbales
Un son d’apocalypse dans un éclair d’or.
Un son d’apocalypse dans un éclair d’or.
Et mes cinq cents choristes hurlant à l’unisson
Leur terreur absolue, un univers sonore,
Une musique énorme, qui donne le frisson
Qui sature l’espace, qui vous remplit la tête,
Qui donne le vertige et vous mouille les yeux
Qui vous coupe le souffle, qu’il faut que ça s’arrête.
Que l’émotion est telle, que c’est délicieux
Mais presque douloureux, mais presque insupportable
Et qu’il vous appartient, le seul silencieux
De calmer de la bête, la violence domptable
Puisque c’est vous le maître, que vous tutoyez Dieu !
Bobi 03.09
1 commentaire:
Ne serait-ce point de Berlioz dont parle Bob ?
Que d'énergie positive !
Quelques coups de cymbales et voici la salle qui s'emballe et l'auditeur se prend pour un Chef, d'orchestre. Mais l'éclair surgit et foudroie tout folie !
Ne soignait-on pas les fous par quelques décharges électriques ?
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