'panem et circences'
Ils sont de vrais marins, ça c'est indiscutable,
Et ils sont intrépides, cela est vrai aussi,
Comme des toreros ils peuvent jeter leur vie,
Dans l'arène de la mer pour un prix équitable.
Le jour du départ on les voit à leur barre
Citer les noms glorieux des sponsors qui les payent,
C'est à cela que sert cette fête à la Popeye
Les marchands de jambon, de parfums , grand bazar !
Et puis ils disparaissent, on ne les verra plus
Ils foncent dans l'océan à des vitesses folles,
Sans personne à la barre et chacun joue son rôle
Celui-ci veut gagner, l'autre a déjà perdu !
Société décadente qui fait de ces exclus
Ces gladiateurs modernes, qui avant de partir,
Devraient hurler ensemble : 'Mais avant de mourir
Ceux qui vont se noyer Bourgeois, Ils te saluent !'
Car quand la mer a décidé de nettoyer
Ces étranges insectes qui souillent sa surface
Sa colère ne trouve pas de limite qui fasse
Qu'à ce grand nettoyage on puisse échapper.
Alors l'océan commence 'staccato'
Se nourrissant sans cesse de sa propre démence
Houle cycloïdale en pleine résonance
Et la mer déferlante et le vent 'crescendo '.
C'est alors qu'elle frappe et encore et encore
Assommé par la vague les yeux brûlés de sel
Le marin et la mer jouent à ce jeu cruel,
A chat et à souris, mais le prix c'est la mort !
Et ce sont vos enfants qui dans ce jeu pervers
Iront rejoindre un jour les morts par milliers
Des cimetières bretons, pécheurs et long-courriers
Qui ne font pas rêver : Ceux des 'Péris en mer '.
Ils sont de vrais marins, ça c'est indiscutable,
Et ils sont intrépides, cela est vrai aussi,
Comme des toreros ils peuvent jeter leur vie,
Dans l'arène de la mer pour un prix équitable.
Le jour du départ on les voit à leur barre
Citer les noms glorieux des sponsors qui les payent,
C'est à cela que sert cette fête à la Popeye
Les marchands de jambon, de parfums , grand bazar !
Et puis ils disparaissent, on ne les verra plus
Ils foncent dans l'océan à des vitesses folles,
Sans personne à la barre et chacun joue son rôle
Celui-ci veut gagner, l'autre a déjà perdu !
Société décadente qui fait de ces exclus
Ces gladiateurs modernes, qui avant de partir,
Devraient hurler ensemble : 'Mais avant de mourir
Ceux qui vont se noyer Bourgeois, Ils te saluent !'
Car quand la mer a décidé de nettoyer
Ces étranges insectes qui souillent sa surface
Sa colère ne trouve pas de limite qui fasse
Qu'à ce grand nettoyage on puisse échapper.
Alors l'océan commence 'staccato'
Se nourrissant sans cesse de sa propre démence
Houle cycloïdale en pleine résonance
Et la mer déferlante et le vent 'crescendo '.
C'est alors qu'elle frappe et encore et encore
Assommé par la vague les yeux brûlés de sel
Le marin et la mer jouent à ce jeu cruel,
A chat et à souris, mais le prix c'est la mort !
Et ce sont vos enfants qui dans ce jeu pervers
Iront rejoindre un jour les morts par milliers
Des cimetières bretons, pécheurs et long-courriers
Qui ne font pas rêver : Ceux des 'Péris en mer '.
Bobi 07 07.
1 commentaire:
Pauvres gens !
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